Après avoir passé la nuit sur les rives calmes du joli lac Monowai nous quittons la région du  >> fiordland << sous une pluie battante, pour nous diriger vers l’extrême sud de l’île du sud, le southland.

McCracken’s point

Notre premier arrêt dans cette région se fera dans la grisaille sur le point de vue de McCracken’s où, après quelques minutes de patience, nous verrons pour la première fois les dauphins Hector l’un des plus petits cétacés au monde et espèce emblématique de Nouvelle-Zélande. La grisaille néo-zélandaise n’aura en rien gâchée la journée, cette rencontre l’aura enchantée.
Nous continuerons notre périple vers Monkey Island, où nous pêcherons des moules bleus et tenterons, en vain, d’avoir du poisson avant de passer la nuit à Colac bay en face de la mer.

Invercargill

 Nous voici dans la ville la plus importante de la région du Southland, mais certainement pas celle où nous avons été le mieux accueillis. On s’est très vite rendu compte que parler Français dans la rue ou les magasins nous valaient des coups d’œil et petits commentaires pas vraiment bienveillants. Pour autant, loin de nous décontenancer, nous avons choisi de profiter de notre visite comme il se devait.

• World fastest museum

C’est en Nouvelle-Zélande que nous avons eu le plaisir de découvrir l’histoire de Burt Munro grâce au film « The world’s fastest Indian ». Originaire de la ville d’Invercargill, cet homme réussi, contre toute attente, à atteindre un record de vitesse spectaculaire grâce à sa moto, une vieille Indian, qu’il s’était appliqué à modifier. C’est donc tout naturellement que nous voulions découvrir l’engin en question, fièrement exposé dans un magasin/musée avec d’autres véhicules de collection.

• Queenspark

Lors de notre visite de la ville nous sommes également allés nous balader dans son imposant parc, d’une grande diversité et plein de charmes. Entre la jolie roseraie, le sanctuaire des animaux, le jardin japonais, le mini-golf et le café, il y a ici de quoi passer un agréable moment de détente ou d’activité. On trouve également à l’entrée une statue commémorative toute de bronze, à l’effigie de M. Munro.

• Southland museum & gallerie d’art

Juste à côté du parc, il est possible d’aller visiter gratuitement le musée de la région permettant la découverte de pièces culturelles, institutionnelles, historiques et même naturelles grâce à l’observation des Tuatara. Lézards emblématiques de Nouvelle-Zélande dont l’espèce s’est quasiment éteinte et dont il ne reste que quelques spécimens à l’état sauvage.

Bluff

Il n’y a pas grand intérêt à pousser plus au sud jusqu’à la petite ville de Bluff, si ce n’est pour prendre une photo à « Stirling point » avec ses panneaux directionnels pointant des villes internationales.

Détrompez-vous, Stirling point n’est pas la point le plus au sud de l’île du sud, cette place revient à slope point.

Il est également possible de grimper sur le point de vue de Bluff hill afin d’observer les environs et porter son regard sur l’horizon dégagé jusqu’à l’île Stewart.

Le phare de Waipapa

Nous quittons finalement les alentours d’Invecargill pour nous diriger vers le parc national des Catlins. Sur la route longeant la côte, nous ferons une première halte au joli phare de Waipapa, c’est ici que nous ferons notre première rencontre avec les imposants lions de mer. Nous n’y croiserons que deux spécimens qui pointeront rapidement leurs museaux hors de l’eau avec déjà un bon aperçu de leur carrure.

Slope point – Le point le plus au sud

C’est après quelques minutes de marche depuis l’aire de parking que nous nous sommes rendus au point le plus au sud de l’île du sud, plus connu sous le nom de slope point. Un petit bout de terre perdu entre les pâturages couverts de moutons et se finissant en falaise vertigineuse au-dessus de la mer.

Rien d’exceptionnel, mais il est simplement plaisant de se dire « j’y suis allé ».

Slope point – Le point le plus au sud

Voilà ce que fut notre petit tour d’horizon de cette partie du southland, une visite agréable pour laquelle nous n’aurons toutefois pas eu de gros coup de cœur,  peut-être à cause d’un manque d’approfondissement. La route côtière reste plaisante, bien que chaotique parfois, puisqu’il s’agit le plus souvent de pistes, et ouvre parfaitement la porte au parc national des Catlins.