Le travail en Nouvelle-Zélande
Travailler en PVT
Le but d’un working holiday visa, c’est aussi de pouvoir travailler tout en voyageant, un bon compromis pour pouvoir continuer à découvrir lorsque l’on n’a pas d’économie. C’est aussi un bon moyen de se faire de nouvelles expériences professionnelles, et pourquoi, pas se vendre pour un CDD pouvant aboutir à un CDI impliquant un work visa. De quoi rêver à de nouveaux plans de carrières pour les plus motivés et, à terme, à un possible visa de résidence pour ceux qui souhaitent rester dans le pays.
Prévoir des économies.
Nous sommes arrivés avec un pécule de 5000€ en poche, ce qui est une somme tout à fait raisonnable. Cependant nous savions dès le départ que nous travaillerons, le but étant de ne pas se retrouver avec les portes monnaies à vide après le voyage. L’achat du van et son aménagement ayant déjà bien entamé notre bourse nous n’avons pas tardé à chercher un petit job pour renflouer les caisses. Une fois le numéro IRD en poche et le compte en banque opérationnel, il suffisait de se mettre en quête d’un job.
Le travail saisonnier.
Honnêtement, cela n’a pas été compliqué. En effet, la Nouvelle-Zélande a cette particularité d’être toujours, selon la saison, dans une production agricole. Nous avons eu la chance d’arriver dans la « Bay of Plenty », au moment de la saison des kiwis, mais que cela ne tienne, vous pouvez également trouver, tout au long de l’année, d’autres produits à récolter et empaqueter.
Avocats, citrons, raisins, cerises, feijoas, oranges … Il n’y a que l’embarras du choix, il faut juste prendre la précaution de se trouver au bon moment au bon endroit.
Quelques liens utiles, de notre bon vieux site pvtistes.net, pourrons vous aider à orienter vos déplacements :
- Trouver du travail toute l’année
- Les saisons sur l’île du nord / l’île du sud.
Notre première expérience
Dans notre cas, nous nous sommes présentés à la première « packhouse » que google maps nous a proposé à savoir TREVELYAN’S. Située sur Te Puke, nous nous y sommes simplement présentés, le samedi 29/04/17 pour demander à travailler. On nous a demandé de nous présenter au poste le lendemain matin, nous avons alors monté notre dossier et commencé le travail dans la foulée. Autant dire que pour une première expérience en recherche, la tâche n’a pas été compliquée.
La saison a durée, pour nous, un mois et demi. Nous avons travaillé de façon plutôt erratique, en fonction des récoltes des pickeurs influencées par les conditions climatiques. Nous avons eu deux grosses semaines, les autres n’ont pas été très glorieuses avec pas mal de jours peu ou pas travaillés. De fait, nous avons pu profiter de ces journées pour aller visiter les alentours mais étions parfois clairement frustrés par le fait d’être coincés sur place pour un boulot ne rapportant pas assez, malgré l’économie du logement puisque nous vivions dans le van. Donc restez vigilants.
Concernant la paye, nous avons toujours été payés rubis sur ongle et le jour J au salaire minimum.
Nous avons fait de bonnes journées autour des 10h de travail, les moins bonnes s’arrêtaient à 5h de travail. Autant dire que certaines semaines étaient difficiles pour ceux qui devaient, en plus, payer un logement.
Cependant, c’est en travaillant dans ce genre de contexte que nous avons pu faire de nouvelles belles rencontres de beaucoup d’autres backpackers venus des quatre coins du globe.
Les autres jobs
Comme en France, si vous souhaitez trouver d’autres genres de petits boulots, il existe des agences d’intérim où il suffit de se présenter avec un CV anglophones.
Il est également possible de trouver aux travers de petites annonces dans les journaux, les tableaux d’affichages des supermarchés et des backpackers.
Vous pouvez aussi visiter certains sites internet tel que backpackerboard , ou la page facebook des français en Nouvelle-Zélande, trademejobs etc. …
Pour le reste, il faudra compter sur votre bagou lors de l’entretien ou vos compétences et expériences pour les jobs plus sérieux.
Plus qu’à se lancer, avec un courage d’éléphant !
Cool vidéo :). Ne serait-ce pas un certain Enzo qui fait un calin à la caméra à un moment donne? (Egalement en photo au milieu en bas de la photo, entre vous deux)? 🙂
Ahah oui c’est bien Enzo, une vraie star notre petit Marseillais !