Qu’est-ce que c’est ?

On peut appeler ça un échange, tout simplement. Le procédé est plutôt pas mal répandu dans tous les pays anglosaxons, moins connu en France (étant donné nos lois parfois répressives) cela existe pourtant bel et bien.
Pour faire simple, le wwoofing consiste à donner de son temps et de son énergie en échange du gîte et du couvert. Ainsi moyennant 4h de boulot chez l’habitant, que ce soit en jardinage, en entretien ménager, en petits travaux et bricolages en tout genre, on dort pépère dans un endroit chaud et douillet et souvent bien nourri.

Comment ça marche ?

Pour pouvoir faire partie intégrante de cette communauté, wwoof.nz, il suffit tout simplement de s’inscrire sur le site internet correspondant au pays qui vous intéresse. Il est possible de s’inscrire seul ou à deux monnayant quelques euros par personne, une fois le paiement accepté, il est l’heure de créer son profil.

Le but du jeu à cette étape, c’est de mettre le plus de détails possible dans votre description, vos attentes et ce que vous pouvez apporter. Agrémentez le tout de quelques photos bien choisies qui vous mettront joliment en valeur, et après validation par les admins il n’y aura plus qu’à chercher.

Pour trouver un hôte, il est possible de procéder tout simplement par géolocalisation, ou de faire une recherche par compétences, selon ce que vous pouvez apporter et/ou ce que vous voulez apprendre.
Les profils des hôtes sont normalement, eux aussi, assez détaillés et agrémentés de photos et de commentaires de la part des autres woofers, ce qui peut vous permettre d’orienter vos recherches. L’étape suivante, c’est tout simplement l’envoi d’un message aux hôtes qui vous intéressent.

Pourquoi choisir le wwoofing ?

Ce qui a d’abord motivé notre choix, soyons honnête, c’est de pouvoir sauver de l’argent en ne payant ni le gîte ni le couvert. Le wwoofing reste un moyen très apprécié d’échange et d’entraide, le fait est que lorsque que vous travaillez 4h par jour, et bien le reste de la journée est à vous pour visiter les alentours. En contrepartie, votre hôte lui apprécie une main d’œuvre « gratuite » pour les diverses tâches qu’il ne peut effectuer lui-même, ainsi au lieu de débourser quelques sous pour payer une aide-ménagère, un jardinier, un peintre ou un réparateur, il vous accueille chez lui et vous paie en nourriture et en lit pour effectuer ces tâches.
Nous avons donc été aussi, bien évidemment, séduit par ce côté de rencontre, d’échange bienveillant, et puis c’est un excellent moyen de pouvoir s’acclimater au pays mais également à sa langue lorsque l’on n’est pas vraiment à l’aise. Pour nous cela a représenté un vrai atout en plus de belles rencontres.

Par où commencer ?

Pour trouver un bon wwoofing, il convient d’abord de lire convenablement les profils des hôtes à savoir, ce qu’ils attendent concrètement de vous, les commodités qu’ils vous proposent et le temps pendant lequel vous pouvez espérer y rester.
Certaines annonces proposent un matelas sur le sol d’un garage, un tuyau de jardin en guise de douche et des toilettes sèches dans la cabane au fond du jardin (oui, oui véridique), d’autres vous reçoivent comme des membres de leur propre famille ou comme des invités de marque. Honnêtement, ça fait une différence. Alors prenez le temps de lire les profils, et de prendre connaissance des commentaires des anciens woofers afin d’éviter les mauvaises surprises.

Il faut également, lorsque vous avez sélectionné la zone géographique qui vous intéresse, ne pas hésiter à envoyer plusieurs messages aux différents hôtes de la zone. En moyenne nous avons envoyé entre 7 et 10 messages à chaque fois pour recevoir 2 réponses positives, donc ne pas hésiter à copier/coller vos envois.

Notre expérience   

Le wwoofing nous a énormément aidé à appréhender la Nouvelle-Zélande. Nous avons passé environ 3 semaines et demi chez 4 hôtes différents. Nous consacrions toutes nos matinées à les aider, et nos après-midi nous permettaient de travailler à la construction du van self-contained. Grâce à la générosité de nos hôtes, nous avons bénéficié, la plupart du temps, de leurs espaces de travail et de leurs outils. Parfois nous avons cuisiné pour eux, et c’est toujours avec grand plaisir que nous nous retrouvions en leur compagnie.
Nous nous sommes toujours sentis très bien accueillis chez nos hôtes, ils nous ont beaucoup aidé avec notre mauvais niveau d’anglais, prenaient parfois le temps de nous corriger et de nous apprendre de nouvelles expressions. Dans tous les cas nous étions obligés de nous exprimer et c’est ce qui reste important pour évoluer. Nous nous sommes aussi parfois sentis privilégiés, avons rencontré des membres de leurs familles ou passé de bons moments avec leurs amis. Nous avons également évolué dans nos connaissances sur le jardinage, les plantes et le potager.

En bref, nous ne retirons, pour l’instant que du positif du wwoofing, et nous avons hâte de faire la connaissance de nos prochains hôtes, en espérant prendre toujours autant de plaisir dans cet échange de confiance et de bienveillance.

Remerciements

Nous tenons à remercier nos hôtes pour tous ces bons moments passés à leurs côtés, pour leur formidable générosité et pour leur patience. Si vous passez dans les parages, n’hésitez pas à consulter leurs profils :
Steve & Sarah, Philippa & Noel, Jenny, Colin & Maureen, Gerry & Lorraine, Roger & Helen, Marianne & René,  …